Feu sur l'orthographe !


Éclat de rire, pour éviter d'en pleurer, à partager sans modération ! La réforme de l'orthographe imposée par notre ministre de l'Education nationale prévoit de simplifier la langue française afin que les plus mauvais en orthographe n'aient plus de complexes... En obligeant les plus doués à rejoindre le niveau des plus nuls.

Ainsi, le «ph» de pharmacie sera remplacé par un «f» pour donner «farmacie», Orthographe s'écrira «ortografe» et analphabète deviendra «analfabète». Or, chaque mot prenant son sens dans ses racines, le mot analphabète est issu des deux premières lettres de l'alphabet grec, alpha et beta précédés du préfixe privatif an qui lui donne son sens originel, à savoir : «qui ne connaît pas les lettres donc qui ne peut ni lire, ni écrire». Si désormais on écrit «analfabète» c'est différent. Dans ce cas, il faut revoir son étymologie et, par conséquent, son sens.

Donc : anal : qui a rapport à l'anus; fa : la quatrième note de la gamme; bète : personne un peu sotte.

Ainsi «analfabète» : con qui fait de la musique avec son trou de balle.