Comment soulager les démangeaisons et prévenir les piqûres de moustiques


Ce bruit désagréable : ce petit bourdonnement dans l’oreille qui annonce (trop tard) que l’on vient de se faire piquer par un moustique assoiffé de sang ! Le mal est fait, un petit bouton rouge est apparu et les démangeaisons vont rapidement prendre le relais ! Alors que les moustiques préparent leur assaut avec l’arrivée de l’été, voici quelques conseils pour déjouer leurs attaques et limiter les séances de démangeaisons intenses !


Comment soulager une piqûre de moustique ?
Le mal est fait : après le bourdonnement désagréable aux oreilles, un petit bouton rouge est apparu et les démangeaisons redoublent d’intensité. Alors comment les soulager ? Que mettre sur les piqûres de moustiques ?

-- Laver la piqûre avec de l’eau et du savon, en frottant ce dernier à l’endroit de la piqûre.
-- Mettre de la chaleur ! Appliquer de la chaleur au plus proche de la piqûre (tissu avec de l’eau chaude par exemple) mais à l’inverse un glaçon est tout aussi efficace !
-- Il est possible d’utiliser du bicarbonate de soude (en pharmacie) dilué avec de l’eau : 3 cuillères à soupe de bicarbonate dans 100 ml d’eau et imbiber un tissu de cette solution, l’appliquer quelques minutes sur la piqûre.
-- Des compresses alcoolisées (alcool modifié à 70° uniquement) peuvent être appliquées sur la piqûre pendant 10 minutes 2 fois par jour (attention pas chez les enfants de moins de 36 mois).
-- Dans l’urgence, les plantes sont d’une très grande aide : il suffit de prendre quelques feuilles de plantain (qui est une mauvaise herbe très courante) malaxer ces feuilles pour en extraire les sucs et frotter alors la piqûre avec ces feuilles écrasées. Cela fonctionne également très bien avec des feuilles de pissenlit, des feuilles de menthe ou encore des rondelles d’oignons. !
-- Les huiles essentielles ont aussi leur rôle dans le soulagement avec le clou de girofle, l’eucalyptus et la menthe poivrée (présente aussi dans certains dentifrices…).
-- Le gel d’Aloe vera est également un très bon cicatrisant, adoucissant et hydratant, faire un essai sur peau saine en cas d’eczéma.
-- Un oignon fera également l’affaire : coupez en une rondelle et appliquez-la sur la peau quelques minutes. Rincez et appliquez un pansement. L’odeur n’est pas des plus glamour mais cela a le mérite de fonctionner et de vous soulager durablement !
-- Le jus de citron a également le bénéfice de soulager ces petits maux du quotidien : versez en quelques gouttes sur une compresse et tamponnez le bouton. Cela va apaiser votre démangeaison et la désinfecter dans le même temps.
En plus, le citron a un effet répulsif contre les moustiques : s’ils vont ont déjà piqué, vous pouvez être surs qu’ils ne reviendront plus !
-- L’utilisation de pommade antihistaminique ou d’antihistaminique par voie orale est très efficace. En effet, sous forme de crème, ils agissent en bloquant les effets de l’histamine. Demander conseil à votre Pharmacien.
TRUC et ASTUCE : Dans l’urgence pour soulager une piqûre de moustique, votre déodorant en spray ou bille calmera instantanément la démangeaison grâce aux substances contenues dans ce produit pour calmer les irritations de la peau !
Moustique


Comment prévenir et empêcher les moustiques de piquer ?
Non, nous ne sommes pas tous égaux face aux piqûres de moustiques !! De nombreuses études ont montré que NON, les moustiques ne sont pas sensibles à la quantité de sucre dans le sang (glycémie) mais ils sont attirés par notre température (37°C est l’idéal) et surtout nos odeurs corporelles. Notre odeur est liée aux phéromones que nous dégageons dont certaines sont plus attractives pour eux que d’autres. Cela peut être lié à la nourriture, la quantité de sueur, l’utilisation d’un parfum mais aussi et surtout de la composition bactérienne de notre peau !! A noter également que les femmes enceintes sont plus piquées en raison des hormones secrétées.

Vous pouvez aussi aussi l'article ci-contre : Les moustiques s’intéressent-ils à vous?

Alors quand on a la malchance d’avoir les odeurs adéquates pour la femelle moustique, comment se protéger au mieux de son ardeur et de sa soif de sang ?
-- Porter des vêtements amples et épais (car les moustiques peuvent piquer à travers des tissus fins) couvrant bras et jambes, chaussettes si la température le permet.
-- Eviter les couleurs foncées et brillantes qui attirent les moustiques.
-- Eviter toutes les sources possibles d’eau stagnante à proximité de son habitation.
-- Puisque les moustiques sont attirés par les odeurs corporelles, il convient d’adopter une bonne hygiène corporelle cependant pour les parfums qui attirent les femelles moustiques, il n’y a pas de règles connues pour préciser le type de fragrance préférée ou redoutée.
-- Dans les solutions naturelles, plantes et huile essentielles ont leur place en disposant un pot de basilic de menthe ou de géranium sur le bord de la fenêtre. Coté huiles essentielles, en plus de l’essence de Citronnelle la plus connue, peuvent être utilisées les huiles essentielles de Patchouli, Lavande ou encore Eucalyptus en prévention. Toujours demander conseil au pharmacien pour l’utilisation et les précautions d’usage des huiles essentielles.
-- Utiliser un ventilateur à petite vitesse sur le balcon ou dans la chambre empêche les moustiques de voler, d’entrer dans une pièce et de se déplacer correctement.
-- Se protéger avec une moustiquaire pendant la nuit et si elle est imprégnée d’insecticide, c’est alors une prévention de choix.
-- Pour les vêtements, il est possible d’utiliser des répulsifs à base de perméthrine vendus en pharmacie. Ils permettent d’imprégner les vêtements du produit qui résiste alors à plusieurs lavages. Attention, ce produit à base de perméthrine est toxique pour les chats et les animaux à sang froid.
-- En protection individuelle, il existe une quantité d’articles proposés (bracelets imprégnés, diffuseurs électriques, aérosols, citronnelle…). Ces agents bloquent les récepteurs olfactifs des moustiques, ils sont puissants et sont à réserver dans des situations où il y a beaucoup de moustiques et/ou un risque de transmission de maladies.
-- Avant d’utiliser ces produits répulsifs, il est indispensable de demander conseil au pharmacien pour les précautions d’emploi et notamment avec les jeunes enfants, les femmes enceintes, ou encore la présence d’animaux.

Alors, même si en vacances, on ne les apprécie pas vraiment, les moustiques font pourtant partie du décor, mais des solutions pour freiner leur ardeur sanguinaire existent et ne laissez donc pas un bourdonnement vous gâcher la nuit !
Pourquoi le moustique nous pique-t-il ? Ce ne sont que les femelles qui nous piquent car après l’accouplement, la femelle part à la chasse de sang de mammifères pour trouver la source de protéines nécessaires à nourrir ses œufs. Ainsi, 48 heures après ce repas de sang, les femelles fécondées déposent leurs œufs à la surface d’une eau stagnante (mares, flaques, eau stagnante notamment dans des pneus de voiture usagés…). L’eau stagnante étant indispensable au développement des œufs du moustique.

Un moustique ne pique pas plusieurs fois par nuit puisque une seule piqûre suffit s’il n’est pas dérangé et son cycle de reproduction est de 2 fois par semaine. Avant de prélever le sang sur sa victime, le moustique crache d’abord de la salive qui lui sert d’anticoagulant car le sang est trop épais pour passer directement dans la trompe. C’est cette salive qui crée le « bouton » et rend la piqûre plus ou moins irritante et c’est elle aussi qui transmet les virus quand le moustique en est porteur. Les moustiques piquent de préférence à certaines heures de la journée mais c’est le plus souvent à l’aube et au crépuscule.

Piqûres de moustiques : pourquoi ça gratte ?
Déroulement d’une piqûre : lorsque le moustique est en place pour piquer, il enfonce ses stylets à travers la peau jusque dans le petit vaisseau sanguin et, grâce à un premier canal dans sa trompe, il injecte de la salive qui empêche le sang de coaguler dans sa trompe et il peut alors aspirer tranquillement grâce au deuxième canal le sang resté fluide. La quantité de sang est faible et lorsque le moustique a terminé, il repart comme si de rien n’était…

Ce n’est pas un produit anesthésique que le moustique injecte dans notre organisme mais c’est sa salive qui avait pour but de fluidifier le sang et qui va provoquer le réveil de notre système immunitaire, alerté par la présence de cette substance inconnue. Ce sont des cellules particulières appelées mastocytes qui détectent cette substance et elles ont la particularité d’exploser au contact de cette substance et de libérer alors de l’histamine ce qui provoque les rougeurs et les démangeaisons bien connues. D’autres cellules immunitaires arrivent alors et forment la papule du bouton : c’est un gonflement de la peau rempli d’eau : surtout ne pas le percer, car il y a risque d’infection. L’organisme peut s’habituer à ces piqûres de moustique et c’est pour ça que les piqûres démangent généralement beaucoup plus au début du printemps qu’à la fin de l’été.

Pourquoi il ne faut pas gratter ses piqûres de moustiques ?
IL NE FAUT PAS GRATTER ! : Pourquoi ? Dans le cas d’une piqûre de moustique, les fibres sensitives transmettent l’inflammation détectée et le cerveau interprète comme un signal de démangeaisons. Si nous grattons autour d’un bouton de moustique, l’information est perdue par le cerveau et les démangeaisons s’arrêtent MAIS gratter peut permettre aux bactéries de traverser la peau et provoquer alors une infection et plus on gratte, plus ça gratte !! Puisque le fait de gratter active des terminaisons nerveuses et libèrent d’autres molécules d’histamine qui, elles aussi, entraînent des démangeaisons.

Les réactions inflammatoires provoquées sont généralement de petite taille avec des démangeaisons modérées mais cela peut quelques fois provoquer des réactions beaucoup plus étendues avec un œdèmeGonflement de certains tissus ou organes chaud et douloureux et de violentes démangeaisons. Ce sont des réactions allergiques locales et dans de très rares cas, des réactions générales plus importantes peuvent se produire avec une urticaire géant, une gêne respiratoire ou un œdème de Quincke.