Les déodorants peuvent causer le cancer du sein

D'après une étude menée par le professeur André-Pascal Sappino et le docteur Stefano Mandriota, deux chercheurs suisses, il existe un lien entre les déodorants contenant des sels d'aluminium et le cancer du sein.

Éviter les déodorants aux sels d'aluminium

Ce n'est pas la première fois que des travaux mettent en lumière les dangers des déodorants aux sels d'aluminium sur la santé. Mais dans cette étude, publiée dans la revue International Journal of Cancer, un lien est clairement établi entre ces déodorants et le cancer du sein. Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs suisses ont réalisé plusieurs expériences sur des souris.

Une étude fait le lien entre sels d'aluminium et cancer du sein. Img de (c) wikiHow

Résultats : les cellules mammaires exposées in vitro à des sels d'aluminium ont plus de risques de développer des tumeurs et des métastases. Selon les auteurs de l'étude, 80 % des tumeurs apparaissent juste à côté du creux de l'aisselle, là où « l'épiderme est extrêmement perméable » .C'est pourquoi ils encouragent les consommateurs à se tourner vers des déodorants qui ne contiennent pas d' « aluminium chlorohydrate » ou d' « aluminium zirconium pentachlorohydrate », ne serait-ce que par principe de précaution.

Limiter la concentration d'aluminium dans les anti-transpirants

Ce n'est pas la première fois que de telles recommandations sont émises. En 2011, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) préconisait de limiter la concentration d'aluminium dans les anti-transpirants à 0,6 %, et ne pas les utiliser sur une peau irritée ou tout juste rasée.

Et pourquoi ne pas se passer totalement de ces produits ?

De nombreuses marques ont désormais mis sur le marché des déodorants bio, qui respectent la peau et n'ont aucun impact négatif sur la santé. Ne pas utiliser n'importe quel produit pour ses aisselles n'est pas du luxe, puisque c'est à cet endroit que « le réseau lymphatique » draine la glande mammaire, expliquent les auteurs de l'étude dans les colonnes du Parisien. On ne saurait être plus clair.

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